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À propos de la fondation du RAM

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Le Regroupement des artisans de la musique (RAM) vient de donner le coup d’envoi à une vaste démarche visant la révision du modèle de partage des revenus provenant de la commercialisation de la musique afin d’assurer la pérennité de la musique québécoise. Le premier geste du RAM sera de transmettre au bureau du ministre de la Culture et des Communications,Luc Fortin, un document reflétant sa plateforme qui propose des pistes de solutions concrètes où le public et l’ensemble des intervenants de la chaîne musicale y trouvent équitablement leur compte.

 

Il s’agit là de la contribution du RAM aux discussions actuellement en cours concernant la nouvelle politique culturelle et la stratégie numérique du Québec, ainsi qu’aux consultations fédérales de Patrimoine canadien sur le contenu canadien dans un monde numérique. Le RAM deviendra actif et présent à toute table de concertation sur les enjeux entourant l’industrie de la musique.

 

Le RAM trouve son origine dans la volonté des artisans de la musique de s’unir et de se donner une voix commune afin de définir un modèle économique plus équitable et transparent en réponse à la nouvelle réalité de la consommation de la musique en ligne. Il regroupe à la fois des auteurs, des compositeurs,des interprètes, des musiciens, dont des artistes-entrepreneurs.

Le RAM s’inscrit dans une mouvance internationale telle que la Guilde des artistes de la musique en France, le Fair Internet for Performers en Europe ainsi que le Fair Trade Music International, des mouvements visant à améliorer la situation socio-économique des artisans de la musique.

 

David Bussières et Florence K, les porte-parole du RAM, croient que cette révolution technologique es tune opportunité historique au bénéfice des artisans de la musique et du public. « Nous embrassons la nouvelle réalité de la diffusion musicale, explique David Bussières, membre du groupe Alfa Rococo.Mais il faut ajuster la réalité économique à la réalité technologique : c’est une condition essentielle pour que les créateurs et tous les artisans de la musique d’ici puissent continuer d’offrir des œuvres originales. »

 

Ce dernier rappelle qu’une partie importante des revenus générés par l’écoute de la musique en ligne est soit captée par les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), soit engrangée à l’étranger par les services de musique en ligne, et qu’une part infinitésimale de ces revenus revient dans l’écosystème musical local sous forme de redevances aux artisans.

Le RAM souhaite sensibiliser les élus et prendre part aux discussions sur l’état actuel de l’industrie de la musique. « Nous sommes ici pour faire partie des discussions afin de trouver des solutions à un système qui ne correspond plus à la réalité des nouvelles technologies de consommation, explique Florence K, en nomination aux prix Juno 2017, dans la catégorie Album jazz vocal de l’année. Le statuquo n’est pas une option puisque l’impact des nouvelles technologies sur l’industrie de la musique au Québec et au Canada est trop important », ajoute-t-elle.Les 3 axes de la plateforme du RAM sont :

 

1. Faire des représentations auprès des instances et des organisations en prenant des actions,entre autres, concernant les redevances provenant des services de musique en ligne, le régime de la copie privée, la révision de la Loi sur le droit d’auteur et les fournisseurs d’accès à Internet.

 

2. Contribuer à la refonte du modèle actuel en prenant des actions visant la transparence dans les relations entre les artistes, les producteurs et les autres acteurs de l’industrie, plus particulièrement en ce qui a trait au financement public, ainsi que des actions visant la révision des modes de financement.

 

3. Offrir un guichet unique de services et d’information afin d’orienter les membres vers les instances adéquates lorsqu’ils ont des questionnements et ont besoin de services.

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